mercredi 28 décembre 2022

Le jour d'anniversaire et du salut... IV

suite III

Avant notre départ de l'hôpital, le gynéco confirme une césarienne et une date pour notre 1er, 24 février.  Le jour de mon anniversaire, le ptit Jean-Frédérick naissait pour notre bonheur.  
       
                                  Lyn, telle que je l'ai connu

Comme je l'écrivais, depuis ce 12 avril 2022, Lyn se révélait à moi.  Pour tout dire, ces angoisses incessantes se confirmaient via des anecdotes, des dires, des soupçons, des allégations et même des "est-ce que tu savais...?".

Un ptit peu de fratrie  

                  Daniel          Jean         Rémy"Minou"


Le couple adoptif possédait trois fils ; Daniel 1944, Jean 1946 et Rémy "Minou" 1948.  J'ai été obligé de faire un montage car les trois ensembles, je n'ai pas trouvé.   Il est vrai que chez les Vaillancourt, les albums familiales sont rarissimes sinon inexistantes.  

Voici la description d'un beau-frère sur chacun d'eux.

Daniel a été remarquable tout au long de sa vie.  Bien qu'il soit décédé à 52 ans, sa carrière a été riche.  Physiquement, il était obèse et très fort.  Le seul que j'ai connu qui occupait 2 sièges à l'aréna.  Athlète junior, il a été l'un des plus fort au monde ; c'est ce que Lyn m'a dit.  Écoutez, il fréquentait ce monde des hommes forts collés aux poids et haltères.  Voici, il a pesé jusqu'à 549 livres et oui, "il mangeait énormément" dit le benjamin.  Je l'ai entendu dire un jour à sa soeur ; "à l'école, ils vont m'installer des palans pour me monter au 3ème plancher..."   Un jour, Réal Giguère "Parle parle, jase jase" invite Daniel à son émission pour une perte de poids exemplaire.  En 1 an grâce à WW, il perdait plus de 200 livres. Ensuite, le tablier ++ (ventre, dessous de bras, cuisse, mamelon...) pour le gras cumulé.  Sa 1ère passion, l'enseignement. Dans ce monde, il gradue et devient directeur de la polyvalente.  Tellement apprécié, qu'on baptise l'auditorium à son nom. Autre fait incontournable ; l'ainé aura été le garde du corps de son papa en période électorale (provinciale et ou municipale) mais, en premier lieu, le protecteur de sa maman, une cuisinière assidue.

Jean Vincent, je ne suis pas certain du prénom.  Celui-là était un peu filou. Très tôt, il fût très vite impliqué dans l'administration des affaires de son père.  C'est d'ailleurs lui qui courrait partout les hôtels et les bars afin de retrouver le paternel.  On m'a raconté, qu'à 12 ans, il conduisait l'auto à la demande insistante de sa maman.  Au décès de son père, il devint directeur d'une succursale en assurance-vie.  Jean prend épouse en 1962 je crois, a eu 3 filles.  Plus tard, la séparation du couple devenait réelle.  Il s'est refait une vie ailleurs, à Acapulco plus précisément.  À tous les 6 mois, Jean revenait au pays.  Il en profitait pour acheter des souliers et toutes sortes de truc à 1$, facilement transportable pour la revente au Mexique.  Ses affaires allaient bien puisqu'il conservait ce petit commerce. 

Rémy "Minou" était l'homme de chantier aux multiples talents.  Il avait bénéficié des connaissances de son papa.  Habile en calcul, ses données sur lecture de plan étaient parfaites.  Il devint le porte-parole de l'entreprise, soumissionnant sur de gros contrats industriels, commerciales ou gouvernementaux.  Ce travailleur n'avait pas peur des hauteurs, des ciseaux-lift et des échafauds.  Sa réputation était reconnue dans le milieu.  Il a même enseigné au Mexique quelques mois.  Bref, bien des clochers le connaissent et on s'entend que les ponts, pour lui, c'était pas compliqué.  Un fait familial, Minou était toujours parti "au diable, au vert" selon l'expression du temps.  Donc, en étant loin, il ne fût pas à tous les faits familiaux.

                                                                         Classe de cinquième

Un secret bien gardé qu'elle tentait d'élucider sa vie durant.  Je m'en rend bien compte dès son hospitalisation que ce l'était.  Pourtant, j'avais plusieurs fois, comme je l'écrivais plus tôt, le désir d'initier avec son accord des recherches, avec Elle.  Sa mère Yvette décédée en 1997, Lyn aurait pu élucider cette partie de réalité.  Les gens, souvent des inconnus, lançaient des remarques blessantes, humiliantes et proche du mépris ; "c'est elle que vous avez pris..."

suite V



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