suite V
Lyn aurait pu élucider cette partie de réalité. Les gens, souvent des inconnus, lançaient des remarques blessantes, humiliantes et proche du mépris ; "c'est Elle que vous avez pris..."
L'expression Fou de Dieu ne permet pas d'évaluer le raisonnement de ces gens et peu importe leur religion. Ce sera, et vous en conviendrez cher lecteur, dépendant des manifestations qui en résulteront. Si je suis amoureux fou d'une personne, ça ne me disqualifie pas de ma relation avec elle. Lyn a beaucoup aimé son papa malgré qu'il est eu un comportement irresponsable avec Yvette et sans exclure, la maladie de l'alcoolisme, qui le tenaillait.
Le jour où Vincent l'amène au Saint-Sacrement de Chicoutimi, et l'inscrit agrégée comme lui. En la faisant proche de cette Église, c'est dans l'espoir de se sortir du cercle éthylique. Vincent sait aussi qu'Elle en souffre et qu'avec cette adhésion ça pourrait lui venir en aide. Lyn accompagnera son père en ayant le même but, la soulager et guérir son papa.
Vous saurez, qu'Elle le veille presque jours et nuits lors de sa période délirium tremens. C'est ce qu'Elle m'a raconté. Elle dira en larmes souvent à sa mère, dans la nuit et des cris de douleur de Vincent ; "maman donne-lui à boire !" Je me répète peut-être, le sevrage de l'alcool doit être accompagné d'une médication.
Là on s'approche du Fou de Dieu car comment s'en remettre à cette même divinité, silencieux tout ce temps. Quand même, c'est là notre droit aux choix. Notre liberté s'exerce ainsi et Il n'oblige personne. Au finish, s'il n'y a plus d'issue et bien on saisit cette dernière carte. Elle nous est offerte.
Lyn, au bout du chemin, prie avec moi et une Amie...Un ptit peu de ?
Ce que j'écris sur ce blog familial demeure un soulagement et un défoulement, pour moi certes, mais aussi pour mon étonnante confidente. Oui, Lyn n'aurait pas voulu que je révèle tout et même une partie. Je me répète peut-être, "elle ne veut pas déranger, bousculer..." Durant ces 100 jours à la Maison des Soins Palliatifs du Saguenay, tous les soignants et les préposées ont entendu cette phrase déconcertante de j'veux pas déranger.
Par ailleurs, ces confidences demeuraient pour elle une délivrance. Y'en a eu plusieurs comme une révélation pour moi et pour Lyn, un refrain ou des scènes blessantes qu'Elle revivaient. Oui, j'en suis témoin.
C'est une guedoune
Yvette répétait souvent ce raccourci que Lyn ne voulait pas entendre. Je le sais, parfois je le disais au regard d'une pute. Elle n'aimait pas. En vérité, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Je lui parlé lorsqu'Elle était sur son lit d'onco, de cette femme qui l'avait mis au monde selon son hypothèse à Elle. Elle repoussait mes phrases ou mon témoignage, pourtant c'est Elle qui me l'avait soumis en 1er lieu. Je lui disait la même chose que son frère cadet sais-tu que, "elle a des enfants..."
Je réaffirme que de son lit d'onco, Lyn connaît ses parents biologiques (père-mère). C'est tout un aveu et avec autant de certitude, j'étais estomaqué. Avec ce qu'Elle me disait, j'ai poussé mes recherches. J'ai identifié le visage, comment sa mère bio est morte, son visage, la photo du violent accident, le jour, l'année, le nom de ses enfants, de ses frères, de ses soeurs.
J'en ai fait mention à deux personnes qui l'ont contredit de facto...
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