suite II
Un jour de sortie avec son papa, elle était assise derrière pendant que Vincent reconduisait une dame. La dame dit ; "C'est elle que vous avez pris..." Vincent vit par son rétroviseur le malaise de sa petite fille.
Un ptit peu de Vincent
Vincent était un rouge invétérée et conséquemment, cette allégeance facilitait les contrats, selon Minou. Entrepreneur, il était reconnue pour son entre-gens, affable et généreux. Il était proche des communautés religieuses. Lors de ses sorties nocturnes, Vincent avait dans ses poches toujours de l'argent, beaucoup même. Bref, un homme d"affaire renommée politiquement et dans tous les hôtels, très bon client.
Le dimanche, Vincent allait souvent chez Paulette, sa soeur et veuve très tôt. Il appréciait ses conseils. Plusieurs personnes m'ont souligné la gentillesse de Vincent, dont les cousines de Lyn, les filles de Paulette. Lyn a fréquenté longtemps ses cousins-cousines, Marc, Anne et surtout Agathe.
Un Ptit peu d'Yvette
L'épouse de Vincent, Yvette, travaillait durement comme couturière. Pour elle, nulle secret en couture ; fourrure, complet, robe de marié, etc... Elle exigea de Vincent qu'il embauche une aide pour le ménage.
La 1ère engagée fût sa nièce, la fille de Pitre, Marjolaine en début d'adolescence. Par ailleurs, Yvette était proche de Pitre, son frère, le papa de Marjolaine. Ces deux Gagnon se serraient les coudes. Lyn me racontât de son lit en onco les avoir surpris, les deux en pleurs, sans qu'elle ne sache leurs motifs.
Revenons aux aides ménagères. Plusieurs se sont essayés. La dernière ménagère une Villeneuve. Cette dame considérait l'enfant comme sa fille. Pour Lyn, cette femme était son idole.
Yvette était sévère pour ne pas dire austère et distante. Minou me confirma ce caractère. Un moment donné, Lyn reprocha un jour à Yvette que les longues privations poussaient Vincent à l'aventure. Selon toujours sa fille, après 20 ans "y peut ben courailler !"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire