jeudi 1 février 2007

le 44 racine...

nos nombreux déplacements ne me feront jamais oublier ce qui a été, la maison; même en location, ce fût grandiose. dix ans de vie familiale importante et un sentiment ; je dirais l’été, fin juin, ça me va. ces années-là correspondaient à mon adolescence, mes affirmations « flower-power », mes premiers amours. je m’attarderai plus loin sur ces années. revenons au bungalow blanc en planche superposée avec un toit en pointe, une dizaine de fenêtres à carreaux, galerie immense entouré d’arbres géants, loin de la rue avec une allée verdoyante, une vingtaine de mètres je dirais. à droite de la chaumière, un terrain immense, 20 par 10, rectangulaire entouré d’une piste graveleuse, permettant des joutes sportives effrénées et tout au fond, derrière, un garage. l’intérieur maintenant; un boudoir radieux, un salon cordial, trois grandes chambres, une grande cuisine avec une loge en lucarne et un sous-sol. la première modification accompli par mon père, ma mère et des volontaires comme moi, le ss. première touche, peindre le plancher béton, tout gris. ensuite, les murs et le plafond, tout en carton, deux mètres carrés, peint blanc avec bordure en planchette, 6 cm de large. un mini bar et un faux foyer aux extrémités, avec un siège divan de 7 mètres, tout d’un bout et juste au dessus, environ un demi mètre, une verrière menterie en carton repeinte fond blanc enneigé et des massifs montagneux, avec des personnages collés ou peints, tout plein. premier plan, des pentes pour skieurs bon enfant, et des glisseurs en toboggan, en luge, des promeneurs qui jasent de tout et du temps hivernal. un tas de nuages, des cirrus, des cumulus stationnaires et gais, des sapins verdis au pinceau et des épinettes aussi. que de fêtes réjouissantes avec la parenté et tous les amis. que de fêtes permises et interdites ; certains soirs, les rassemblements se transformaient en beuverie et le bar devenait si chargé, on auraient dit un pub trop petit, avec la fumée de cigarettes, de marijuana et marie-jeanne séduite par de la musique rythmé ; elvis presley en premier, les beatles et bob dylan, de tout, du soft et du hard. Ça swinguait tellement que même les policiers, Monsieur le curé et même les pompiers se déplaçaient, mais pas pour les mêmes raisons. revenons à nos moutons, le 44 ; chaque endroit amène des inconvénients, dans ce cas-ci, la tonte et le pelletage. Nous avons eu de gros hiver et de grosses tempêtes, et avec mes frères ont se tapait les coups de pelle. On mettaient une demie journée pour compléter le contour et l’allée avant. cette corvée s’accomplissait dans la bonne humeur souvent et parfois dans la grogne et c’est là que ça traînait en longueur. le 44 se situait au centre ville de chicoutimi et sur google earth vous la retrouverez en sélectionnant, 48 degré 25 minutes, 39.59 secondes nord et ouest, 71 degré 4 minutes 11.69 secondes.

1 commentaire:

Joseph a dit…

les degrés que tu donne pour le 44 racine??? on se retrouve à l'hôpital.