lundi 5 février 2007

emménagements...

toutes les adresses se succédaient en rafale. je donne les noms de rue ; lamarche, blough, hunt, lafontaine, arthur buies, radisson, 44 racine (10 ans), arthur buies, racine, saguenay, sydenham, racine, bécard, racine, rachel, beaujelais, couillard, radisson, joliette, lévis, hospitallières, murdock depuis 30 ans. toutes ces rues se situent dans des milieux urbains, avec à proximité, des écoles, des terrains sportifs et toutes les facilités de quartier. j'ai imaginé un jour connaître tous les gens de ma ville.

une trêve d’un an s’ajoute à tout cela. en 61, ma sœur et mes frères devions être placés en centre d’accueil. bien qu’à cette époque, les termes appropriés étaient une orphelinat, pour les 3 plus jeunes. pour les deux plus âgés, un centre pour délinquant. ce dernier lieu se convertissait plus en centre pour des jeunes de familles en crise. les plus jeunes évoquent difficilement cette période. je me souviens, certains dimanches, les avoir visités. les seuls souvenirs qui me reviennent représantes, tristesses et pleurs. tandis que pour « y » et moi, nous évoquerons de bons moments, bien qu’il y ait eu, pour moi du moins, des moments plus ardus.

ces nombreux déplacements me dotaient d’une capacité d’adaptation. je n’éprouvais aucune difficulté à me faire des connaissances. encore aujourd’hui, je peux facilement cassé la glace comme on dit. un jour, une serveuse de bar me révélait qu’elle savait, depuis le temps, situer ses nouveaux clients, dès le prime abord. je dirai un peu la même chose pour ce qui est des voisins. J’ajouterai peut-être cet élément : très jeunes, je désirais apprendre à ne pas sous-estimer et ni surestimer les personnes, afin d’éviter les fausses perceptions du moment et de possibles déceptions.

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