samedi 27 janvier 2007

Nature et Nomade

nature

j’aime la vie et elle, me la rend bien. je suis printemps. fin mai, ça me convient. l’odeur du gazon humide chauffé, par un soleil enragé, m'agite les narines. les oiseaux s’excitent dès l’aurore, s’éternisent au-delà des crépuscules. les brises estivales se confondent aux vents noroîts et fouettent les tiges attendries. les rivières bleuâtres bousculent tout et empruntent des corridors frêles.
j’ai, comme tout le monde, traversé des moments difficiles. je les associerai à l’automne ces passages, au début décembre. ne vous y trompez pas, je ne détesterai jamais l’automne et ces chapitres obligés. les feuilles tournoyantes et véloces me rappellent l’agilité et les tiges, souplesses. les arbres ne se lassent guère à leurs abords.



nomade

oui, j’avoue être un nomade. tout jeune, je me rappelle avoir changé d’adresse, et plus d’une fois. jusqu’au moment de mon mariage, une vingtaine de résidences aux allures acceptables m’ont vu grandir. bien qu’une m’est enchanté, au prime abord, les autres ne m’ont pas restreint.
ces déménagements s’effectuaient lorsque j’habitais avec mes parents. je ne réalisais pas les motifs de tant de changements et n’y accordais que peu d’attention. je constatai vite que l’ambiance, l’esprit d’un quartier à un autre concordait. je réalisai aussi rapidement, que l’adaptation à un nouveau milieu était facile.
(mes parents porteront le pseudo suivant : les choix de p et m n’exigent aucune explication. ils sont toujours vivants et bien vivants, même octogénaire. en reculant dans le temps, d’aussi loin, ce couple démontrait que la bonne entente succombe à la nature).

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